Pierre Géraud
Il est sous la varangue maintenant, assis, ou plutôt à demi allongé dans l'un des grands fauteuils créoles qui en meublent une extrémité, celle où donne l'allée menant au portail. Il est parfaitement immobile, tout le corps abandonné à la courbure molle du dossier, les jambes étendues à l'horizontale, croisées l'une sur l'autre, les pieds posés sur la petite table de tamarin et de verre placée juste devant lui.