SFLGC
Du fait de la singularité de sa langue et de son écriture, de son développement sur une longue durée en dehors de tout rapport avec l’Occident, la littérature chinoise est considérée comme un défi pour le comparatisme : les uns l’ont investie du pouvoir de remettre en cause les théories qui s’étaient bâties sur la base des seules littératures occidentales, les autres lui ont dénié la possibilité d’être comparée à celles-ci en dehors de l’époque moderne, et ceux qui ont tenté de la comparer pour dégager des « invariants » ont été suspectés d’ethnocentrisme ou d’« orientalisme ». Le volume s’emploie à montrer que, pour être différentes, les littératures de Chine et d’Occident ne sont pas indifférentes l’une à l’autre, qu’il est possible d’échapper au binarisme Chine/Occident, et que la littérature chinoise appartient pleinement à la Weltliteratur. Dans leur contribution portant sur leur domaine de recherche propre, les auteurs présentent leur méthode et leurs positions théoriques, et montrent en quoi les questions qu’ils abordent se posent de manière nouvelle dans le cadre de la mondialisation.
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Numéro publié par la SFLGC sous la direction de Muriel Détrie et de Philippe Postel, avec les contributions de Céline Barral, Pierre Leroux, Tristan Mauffrey, Hanlai Wu, Huiyi Wu, Sabrina Yeung Choi-kit, Yinde Zhang.