La littérature testimoniale, ses enjeux génériques /

SFLGC

208 pages
2017
format 14,5x21 cm
ISBN 9791034603855

Prix public

21 €

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La question du genre est récemment apparue à propos de la littérature testimoniale, corpus qui suscite un intérêt croissant aussi bien de la part des acteurs culturels que du monde académique. Certaines analyses issues des sciences du langage soutiennent que le témoignage aurait fondé un genre au moment de la Grande Guerre. L’urgence de témoigner de la violence de guerre ou de crimes sur les populations civiles, la nécessité de déconstruire les légendes appelant au sacrifice pour la patrie, l’exigence de la vérité compteraient parmi les conditions de cette fondation. Pourtant, nombreuses sont également les études qui critiquent cette prise de position qu’elles qualifient de normative en faisant valoir que le propre du témoignage et de son pacte littéraire tient, au contraire, à traverser les genres sans s’attacher à aucun et de résister à tout encadrement catégoriel. Le débat est donc engagé. D’autant plus que s’y ajoute une autre question, celle de la littérature mémorielle produite par ceux qui n’ont pas vécu l’événement auquel ils réfèrent, tout en s’estimant, pour nombre d’entre eux, être les héritiers des témoins.

 

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Numéro publié sous la direction de Philippe Mesnard, professeur de Littérature comparée (UCA Université de Clermont-Ferrand). Il dirige l’équipe « Littérature 20/21 » et l’axe « La transmission, entre savoir et expérience » au CELIS (EA 4280). Il est membre de l’Institut Universitaire de France. Avec les contributions de Philippe Antoine, Aurélie Barjonet, Catherine Coquio,Carole Dornier, Isabelle Galichon, Carola Hähnel-Mesnard.

 

 



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